Marie-Laure Legay
Vis-à-vis des
douanes, Arles était bureau de traites : les marchands y
prenaient leurs expéditions pour les droits de la Douane
de Lyon à l’entrée, les droits
de Foraine à la sortie,
mais aussi les droits de la Table de mer et les droits sur les drogueries. Les
marchands de la ville bénéficiaient d’exemptions: ils ne
réglaient pas les anciens droits de Foraine pour les marchandises du cru; de
même pour le denier Saint-André qui se payait sur le Rhône. En revanche, l’impôt
connu sous l’appellation du « deux pour cent d’Arles »
était du. Etablie en 1577 et
réunie au Domaine en 1663, cette taxe se levait sur
les denrées et marchandises qui montaient ou descendaient
le Rhône et passaient sur le territoire de la ville d’Arles
ou celui du château de Baron qui se situait sur le bras du
fleuve. Son bureau était fortement sollicité au moment de
la foire de Beaucaire. Comme les barques
nombreuses qui remontaient le grand Rhône avaient
toutes le pont d’Arles à passer avant d’arriver à
Beaucaire, les opérations de déclarations de ces
barques, la liquidation des droits, les
vérifications des certificats, le contrôle des
prohibés sur les barques venant d’Espagne, d’Italie, du
Languedoc… mobilisaient de nombreux commis.
Sources et références bibliographiques:
Marie-Laure Legay, « Arles » (2023) in Marie-Laure Legay, Thomas Boullu (dir.), Dictionnaire Numérique de la Ferme générale, https://fermege.meshs.fr.
Date de consultation : 20/05/2024
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