Barrière d'octroi
BNF, GE SH 18 PF 37 DIV 3 P 60, Paris en 1672 : fac-similé du premier plan de Jouvin de Rochefort, réduction de ¼ (extrait) ; http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42296707r. [Il existe cinq catégories de tables de pierre ; celle-ci constitue la 4ème catégorie et la borne matérialise la fin des rues importantes ; elle porte l’inscription suivante : « 1726 – Bornes de limites du règne de Louis XV, de par le Roy : Défences expresses sont faites de bâtir depuis les présentes bornes et limites jusqu’au prochain village aux peines portées par les déclarations de sa majesté des années 1724 – 1726 ».
La table est fixée sur la façade d’un immeuble récent au 304, rue de Charenton dans le 12ème arrondissement]. BNF, GE BB- 565 (A 8, 25), Plan général des Bureaux d’Entrées, Barrières de Renvoy, Roulettes et Postes de Gardes de la Ville de Paris : dédié à Monseigneur des Marets, Conseiller ordinaire au Conseil Roial, Controlleur Général des Finances, 1708 (extrait) ; https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b59733150. BNF, GE BB 565 (8, 23), Plan de la Ville et Faubourgs de Paris / Dressé sur les Observations Astronomiques de l’Académie Royale des Sciences ; et sur les Opérations géom. de Guillaume Delisle de la même Academie […], 1716 (extrait) ; BNF, GE A-1191 (RES), Nouveau plan routier de la Ville et Faubourgs de Paris, avec ses Principaux Edifices et Nouvelles barrières / par M. Pichon (extrait), 1782 ; https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b550131743.
La ceinture des
barrières d’octroi suit l’amplitude de la ville.
Toutefois, des postes d’observation (les guérites) sont
positionnés au-delà de la limite fiscale, ce qui permet
aux employés de surveiller et empêcher les actions
frauduleuses avant même que les marchandises soient
inspectées par les services de la Ferme générale et paient
les droits d’octroi
ou droits d’entrée
aux barrières de la ville. Les historiens ont pris
l’habitude de parler de barrières d’octroi. Toutefois, au
XVIIIe siècle, le terme barrière suffit amplement et aucun
autre mot, dans les documents, n’est accolé au premier, le
vocable étant suffisamment explicite. Les barrières sont
des « passages par lesquels arrivent les voitures et les
marchandises sujettes aux droits, et elles sont traversées
par une barre de bois qui roule sur un pivot et qui
s’ouvre, ou se ferme à la volonté du commis ». Au milieu
du XVIIIe siècle, les barrières sont essentiellement
constituées de « planches d’un aspect très désagréable
[…] », mais « on songe à substituer de nouvelles barrières
aux anciennes : on en voit déjà plusieurs construites en
grillage de fer à quelques-unes des principales entrées de
Paris ». A la fin des années 1760, il existe une soixantaine de barrières, placées
« à la tête des faubourgs » : vingt-deux sont considérées
comme principales et les employés de la Ferme « examinent
les lettres de voiture, reçoivent les principaux droits
veillent aux intérêts des Fermiers généraux de Sa
Majesté ». Toutes les voitures et « ceux qui sont chargés de denrées comprises
dans les tarifs, doivent
s’arrêter, souffrir la visite, payer les entrées. Les commis ont même la
permission de visiter les carrosses, berlines, chaises,
surtout les particuliers, pour voir s’il n’y a point de
contrebande
cachée, ou de denrées sujettes aux droits ; ce qu’ils font
pareillement dans les porte-manteaux, valises, coffres
dont on doit leur représenter les clefs ; saisissant
arrêtant tout ce qui n’a point été déclaré, qui
conformément aux Ordonnances reste confisqué […] ».
Craignant une fraude à
outrance, les employés vérifient méticuleusement les
voitures avec une sonde (objet long en fer avec un manche
en bois) ; ils plantent l’instrument dans les ballots,
suspectant d’autres marchandises cachées sous les paquets.
Le foin (autre produit taxé à l’entrée), répandu dans
l’attelage, est inspecté rigoureusement ; les « commis
enfoncent de longues aiguilles de fer qui ont huit pieds
de long […] ; ils percent même, avec ces épouvantables
aiguilles, toutes les masses qui leur paraissent
suspectes ; alors ils flairent le bout de leurs
interrogeantes aiguilles ». Les particuliers qui pénètrent
dans la ville sont pareillement contrôlés car il est aisé
de dissimuler sous le manteau une vessie remplie d’eau-de-vie.
Les
barrières principales sont des bureaux de recette ; en
effet, les voitures chargées de denrées ne peuvent pas
s’engager dans la ville à n’importe quelle barrière ou
bureau de recette. Ainsi, les animaux à pied-fourché
doivent obligatoirement passer par une douzaine de
barrières, réparties à la périphérie de la ville ; au
nord, seules les barrières Sainte-Anne, Saint-Denis et
Saint-Martin en permettent le passage. Il en va de même
pour le vin qui doit, en dehors
de quelques portes (Conférence ou Saint-Honoré par
exemple), transiter par quatorze barrières (on y retrouve
au nord les mêmes lieux de perception que pour les bêtes).
Les voituriers par eau, dont la cargaison est chargée de
vin, doivent « arrêter garer leurs bateaux aux ports de la
Râpée, de Saint-Paul, de la Tournelle de la Conférence ».
En amont et aval de la Seine, la Ferme a disposé sur le fleuve des pataches, dans
lesquelles des commis patrouillent et inspectent les rives
et les bateaux, à la recherche de produits de contrebande ou
introduits en fraude de droits. Toutes les autres
barrières, au nombre de trente-huit, sont regardées comme
des faux-passages avec l’interdiction pour les gros
attelages d’emprunter ces accès. D’autres lieux, les
barrières de renvoi et de conserve, sont des entrées
secondaires. Les barrières de la porte Blanche près
desquelles se situe le fameux cabaret de la Grande
Pinte sont réputées être des barrières de renvoi ; les
voitures qui viendraient s’y engager sont refoulées, car
les commis n’y laissent passer que les piétons et les
cavaliers qui n’ont rien à déclarer ou des véhicules
légers qui transportent d’autres articles, autres que le
vin ou de la viande.
D’autres voituriers ne font que traverser Paris et, dans
ce cas, ils n’ont pas de droits à payer, mais ils ont
l’obligation de se rendre dans des bureaux spécifiques
dans lesquels ils demandent un laisser-passer (ou
laissez-passer) où ils présentent les expéditions,
c’est-à-dire les lettres de congé qui ont été délivrées
dans le bureau de départ, là où le chargement fut
effectué. Les commis de la
Ferme vérifient la conformité de la lettre de congé qui
décrit la nature de la marchandise, le nom et l’adresse de
l’expéditeur et le destinataire de la cargaison.
Louis
Sébastien Mercier résume parfaitement avec sa verve
habituelle ce que les habitants de la capitale pensent des
barrières et des employés de la Ferme : « elles [les
barrières] sont communément de sapin, et rarement de fer ;
mais elles pourraient être d’or massif, si ce qu’elles
rapportent avait été employé à les faire de ce métal. Aux
barrières, un commis en redingote, qui gagne cent
misérables pistoles par an, l’œil toujours ouvert, ne
s’écartant jamais d’un pas, et qui verrait passer une
souris, se présente à la portière de chaque équipage,
l’ouvre subitement, et vous dit, n’avez-vous rien contre
les ordres du roi ? […] ». Lavoisier, le célèbre chimiste et Fermier
général, évalue le personnel des Fermes à plus de 28 000
individus sur tout le territoire. A Paris, le total des
employés, dans les années 1770, atteint 656 personnes avec, à leur tête, le directeur
général des entrées de Paris. Un petit nombre est affecté
au siège à l’Hôtel de Bretonvilliers où les employés
supérieurs et subalternes exercent des tâches de
direction, de vérification et d’inspection. Au bas de
l’échelle, les « petits commis forment une classe
innombrable : ils ne sont pas chers ; leurs appointements
sont de huit, douze et quinze cens livres […] ». Ce sont
ces personnages que le particulier rencontre aux
barrières, avec lesquels il a souvent des démêlés ;
l’habitant essaie de frauder ou se heurte violemment aux
employés, au risque de se retrouver en prison à
la Conciergerie. Les commis,
régulièrement, se déplacent, quittent leurs bureaux
et effectuent des visites domiciliaires au-delà des limites de la
ville, rentrent dans les tavernes et cabarets à la
recherche de produits prohibés ou en fraude de
droits. Ces employés de base, de terrain,
forment plus de 80% de l’effectif de l’octroi à Paris :
460 sont affectés directement dans les bureaux de
l’octroi. Dans chaque bureau, sept individus en moyenne y
travaillent, mais ceux-ci sont plus nombreux dans les
bureaux de recette dans lesquels on trouve un brigadier,
un sous-brigadier et de simples commis. A leur intégration
dans les services de la Ferme, on leur demande (tout du
moins au brigadier et au
sous-brigadier) de savoir lire et écrire ; ils auront,
notamment, la tâche essentielle et l’obligation de rédiger
les procès-verbaux
de fraude ou de contrebande ou, plus simplement, de
remplir les registres entreposés dans les bureaux, car «
tout se fait la plume à la main : dans le plus petit état,
il faut savoir écrire et chiffrer ; on constate sur
un auguste registre, l’entrée d’une bouteille de vin et
d’un chapon, ainsi que celle d’un tonneau, et d’un
troupeau de bœufs. On vous en donne quittance : toute la
science de ces scribes consiste à savoir faire des
bordereaux. Ces commis ne savent rien, ne connaissent
rien, n’ont idée de rien ; ils nivellent des chiffres avec
une routine journalière ». Au-dessus d’eux,
hiérarchiquement, une dizaine d’employés, les contrôleurs
ambulants (à pied
ou à cheval) patrouillent ; leurs « fonctions sont de
parcourir un certain nombre de bureaux, pour voir s’il ne
s’y passe rien contre l’intérêt public contre celui des
droits du roi ». Les receveurs et les contrôleurs des
barrières viennent compléter le dispositif de surveillance
et d’inspection. Les premiers tiennent les registres des recettes,
indiquent la nature des marchandises et collectent les
fonds quotidiennement. Les seconds, les contrôleurs, ont un
rôle primordial dans la recherche de la fraude et
ils doivent connaître le quartier dont ils ont la
charge ; ce sont eux qui prescrivent aux
employés les lieux à inspecter afin de suivre à la trace
les mouvements suspects dans les faubourgs et ont un œil
sur les préposés de la Ferme qui ne font pas toujours
preuve d’une scrupuleuse honnêteté, étant de connivence
avec certains fraudeurs. L’ampleur de cette fraude engagea
les autorités à opter pour la construction d’un mur à la veille de la
Révolution.
Les droits qui frappaient la consommation à
l’entrée des villes furent fixés par l’Ordonnance des Aides de
1680 en une seule catégorie, simplifiant les
règlements complexes. Une quarantaine d’années plus tard
(octobre 1719), les droits sur
la vente en gros et en détail furent rassemblés et
devinrent des droits d’entrée. On distinguait : les droits
sur les boissons (vin, vin de liqueur, eau-de-vie, cidre,
poiré, bière, vinaigre, verjus…) ; les droits sur le
« bestial à pied-fourché » (bœufs, vaches, moutons, veaux,
porcs vifs ou morts…) ; ceux perçus sur les poissons d’eau
douce et de mer ; sur le bois ; sur les suifs et
chandelles ; sur les cendres gravelées (lie séchée du vin
appelée gravelée, utilisée dans les teintures). Les droits
de domaine et barrage, également encaissés aux entrées de
Paris, existaient depuis fort longtemps ; le barrage,
initialement perçu pour l’entretien des pavés, préfigurait
la barrière comme obstacle puisque les commis de la Ferme
plaçaient des barres au passage des produits avant que les
droits soient acquittés. Il faut y ajouter
le Poids-le-roi qui se levait conjointement avec les
droits de domaine et barrage ; comme son nom le suggère,
le Poids-le-roi était « une rétribution payée pour la
pesée des marchandises » et cette taxe s’appliquait sur
les drogueries, les épices et bien d’autres marchandises,
en fonction de leur poids. Les produits manufacturés ou
les marchandises ouvrées (draps, tapisseries, soie filée,
chapeaux, bas…) étaient concernés par ces taxes ; les
divers matériaux n’échappaient pas non plus à la taxation
(fer, plomb, étain, tuiles, briques, ardoises, plâtre…) ;
enfin, les produits de première nécessité (œufs, beurre,
fromage, sucre, café, légumes, fruits…) étaient imposés
pareillement. Les impôts perçus sur tous ces objets de
consommation sont ensuite répartis entre trois
institutions : la Ferme générale, la ville de Paris
et l’Hôpital général, la Ferme encaissant en
moyenne les ¾ du total des droits.
[L’extrait de la carte montre le nord de la ville ; on distingue la Nouvelle-France, quartier en construction. L’église de Notre-Dame de Lorette (détruite à la fin du XVIIIe siècle avant qu’une autre soit édifiée à proximité) est située sur la limite de Paris (on devine le chiffe 4), matérialisée par un trait noir. Le pourtour de la carte porte l’inscription suivante : « ces chiffres cy dessous distinguées d’une ligne marquent les trente-cinq bornes de la nouvelle enceinte de la ville et fauxbourgs qui aura dix mille thoises qui font cinq lieues ou douze mille et demy d’Italie »].
[L’extrait de la carte montre le nord de Paris au début du XVIIIe siècle. Les bureaux sont des lieux de perception : une voiture qui vient du nord doit s’arrêter au bureau de Sainte-Anne afin d’acquitter les droits d’entrée ; elle peut ensuite, arrivée à destination, décharger sa marchandise dans la ville. Si l’attelage parvient à la barrière de Notre-Dame de Lorette, la vérification des produits s’effectue dans ce lieu, mais le règlement des droits doit s’effectuer dans les bureaux de perception limitrophes (Sainte-Anne ou Montmartre)].
http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb40623698v.
[Une dizaine d’années sépare les deux cartes représentées. La barrière de Notre-Dame de Lorette y figure toujours ; d’autres barrières, à l’intérieur de la ville, sont indiquées : elles sont localisées sur les actuels Grands Boulevards (au niveau des stations de métro « Grands Boulevards » et « Bonne Nouvelle »)].
[Le quartier de la Nouvelle-France se transforme et le bâti progresse, laissant apparaître des hôtels particuliers entre la rue Poissonnière et la rue Michodière (actuelle rue d’Hauteville). De nouvelles voies se créent, les espaces maraîchers à l’intérieur de Paris se font plus rares et sont relégués à l’extérieur de la ville, plus au nord. Quelques anciennes églises subsistent (Notre-Dame-de-Lorette, Sainte-Anne), le cimetière Saint-Eustache n’est pas encore détruit. D’autres édifices font leur apparition, comme la caserne des Gardes-françaises, située au sud de l’enclos Saint-Lazare.
La carte a le mérite d’indiquer les barrières existantes dans cette partie de la ville (Ba) entre la rue de la Croix Blanche jusqu’à la rue Sainte-Anne : elles sont au nombre de 4 sur un parcours d’environ un kilomètre et marquent les limites fiscales de Paris au début des années 1780. Ainsi, depuis les années 1720, les barrières sont, certes, plus nombreuses, mais sont toujours positionnées aux mêmes endroits malgré un territoire qui s’est agrandi dans la partie septentrionale].
Sources et références bibliographiques:
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Sources archivistiques:
- AN, Q1 1101, Chronologie des lois et opérations sur les limites.
- BNF, F-21046 (27), Déclaration…du 26 avril 1672 pour le recouvrement du dixième denier de la valeur des clostures et bastiments faits dans les fauxbourgs de Paris, au-delà des bornes plantées…, Registrée en Parlement le 30 avril 1672, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8601553q.
- BNF, GE SH 18 PF 37 DIV 3 P 60, Paris en 1672 : fac-similé du premier plan de Jouvin de Rochefort, réduction de ¼ (extrait), https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53010929s.
- BNF, F-21097 (21), Déclaration… qui règle les limites de la ville de Paris…, Registrée en Parlement le 4 août 1724, http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb338363409.
- BNF, F-21171 (21), Déclaration du roi, qui fixe les limites de la ville et faubourgs de Paris, donnée à Marli le 16 mai 1765, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b86137480.
- BNF, 8-LB40-1253, Tableau des droits d’entrées, qui se percevaient aux barrières de Paris sur les principales denrées, boissons et marchandises, et qui ont été supprimés par les décrets de l’Assemblée nationale, sanctionnés par le roi.
- BNF, LK7-6007, Description de la ville et des faubourgs de Paris en vingt planches, dont chacune représente un des vingt quartiers, suivant la division qui en a été faite par la déclaration du roi du 12 décembre 1702….
-
Sources imprimées:
- Collection de décisions nouvelles et de notions relatives à la…, Volume 7, « entrées », p. 709.
- Dictionnaire universel contenant généralement tous les mots françois…, volume 3, « octroi », édition de 1727.
- Dictionnaire universel françois et latin, vulgairement appelé dictionnaire de Trévoux …, édition de 1771, « octroi », p. 294.
- Encyclopédie Méthodique. Finances. Volume 1, Panckouke, 1784, « droits », p. 649 et suivantes.
- Encyclopédie Méthodique. Finances. Volume 3, « octroi », p. 240.
- Lefebvre De La Bellande, Traité général des droits d’aides, Pierre Prault, 1760.
- Robert de Hesseln, Dictionnaire universel de la France, contenant la description géographique et historique des provinces, villes…, Desaint, 1771, volume 5, « Paris », p. 89, « barrières », p. 110-111.
- Jacques Savary des Brûlons, Philémon-Louis Savary, Dictionnaire universel du commerce, concernant tout ce qui concerne …, volume 1, Estienne et fils, édition de 1748, « barrières », p. 866.
- Antoine-Laurent de Lavoisier, Œuvres, t. VI, « Etat des employés attachés à la Ferme générale », p. 155-157, http://www.lavoisier.cnrs.fr/ (édition électronique).
- Louis Sébastien Mercier, Tableau de Paris, tome 2, 1782, chapitre CXL, « commis ».
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Bibliographie scientifique:
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- Aline Logette, « La Régie générale au temps de Necker et de des successeurs (1777-1786) », dans Revue historique de droit français et étranger, vol. 60, n°3, 1982, p. 415-445.
Barrière d'octroi » (2023) in Marie-Laure Legay, Thomas Boullu (dir.), Dictionnaire Numérique de la Ferme générale, https://fermege.meshs.fr.
Date de consultation : 21/11/2024
DOI :