Subvention (droits de)
La subvention par doublement ne
faisait pas partie des droits des aides mais des droits des Cinq grosses fermes car elle pesait sur
les boissons qui entraient
et sortaient des pays d’aides vers les pays exempts de ces taxes. La perception
de cette subvention par doublement fut négligée jusqu’au
bail Charles Cordier, également chargé des droits rétablis
de Jauge et Courtage.
Sources et références bibliographiques:
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Sources imprimées:
- Ordonnance de Louis XIV sur les entrées, aydes autres droits, juin 1680, « Du droit de subvention », p. 113-120 ou 161-173.
- Arrêt du Conseil d’Etat qui décharge des droits de la double subvention les vins et autres boissons qui sortiront de la généralité de Lyon pour être transportés dans la province d'Auvergne et lieux circonvoisins où les aides n'ont pas cours, 22 novembre 1723.
- Arrêt de la Cour des Comptes, Aides et finances de Normandie, qui infirme une sentence des Elus de Mortain et condamne le sieur Alexandre Guesdon de Beauchesne, officier des gendarmes de la garde du roi, au payement du droit de subvention des boissons de son crû, 29 avril 1755.
- Jean-Louis Lefebvre de Bellande, Traité général des droits d’aides, 2 vol., Paris, chez Pierre Prault, 1760, p. 219-235.
- Jean-Louis Moreau de Beaumont, Mémoires concernant les droits impositions en Europe, tome 3, Paris, Imprimerie royale, 1769, p. 346-351.
Subvention (droits de) » (2023) in Marie-Laure Legay, Thomas Boullu (dir.), Dictionnaire Numérique de la Ferme générale, https://fermege.meshs.fr.
Date de consultation : 22/12/2024
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