Marie-Laure Legay
Vis-à-vis des douanes, la ville était exemptée de la
traite de Charente au
profit du tarif de 1664 des Cinq grosses fermes.
Enserrés dans de nouvelles fortifications levées à la fin
du XVIIe siècle, gardés par un corps de casernes
construites vers 1706, le port
et le havre étaient relativement faciles à surveiller. On
contrôlait néanmoins les versements de sel vers l’Anjou. Jacques Touchalaume fut condamné ainsi à
l‘amende pour le trans port de La Rochelle vers Angers de
cuirs verts en poil
chargés de sel consignés aux bureaux de la Ferme générale
à Ingrandes et à Angers.
En dédommagement des
terres prises pour les fortifications, Louis XIV
concéda les droits de traites à différents particuliers par
convention signée le 26 juin 1700. Mais la revente ordonnée en
1724 (13 mai) rétablit ces droits au profit
du roi, soit des taxes à l’entrée par terre et par mer et
des taxes de sortie par mer qui donnaient environ 1 200
livres par an jusqu’à ce l’on confia cette perception au
contrôleur
Gaudineau en 1778. Celui-ci
fit monter la recette jusqu’à 2 800 livres pour l’année
1780.
Sources et références bibliographiques:
Marie-Laure Legay, « La Rochelle » (2023) in Marie-Laure Legay, Thomas Boullu (dir.), Dictionnaire Numérique de la Ferme générale, https://fermege.meshs.fr.
Date de consultation : 20/05/2024
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